13/01/2017

Qui est qui et qui fait quoi ? 

La rédaction de Signé Furaniax ! 
  Hormis Jérémy d'Echo et Nelson Valbo - les seuls titulaires d'une carte de presse - la rédaction se compose essentiellement de pigistes et d'un stagiaire. Renforcée par un maquettiste et de quelques correspondants locaux disséminés dans la région. Leur coller un blase à chacun parait difficile du fait que Nelson Valbo leur à attribué un surnom, comme il a la manie d'en coller à presque tout le monde. C'est sa mnémonique personnelle, sa manière de se rappeler « qui est qui et qui fait quoi ». Ce qu'ils ignorent bien entendu. La rédaction se compose de deux femmes et de deux hommes. Auquel s'ajoute le maquettiste. Honneur aux gisquettes. 
Zorra. 
  Surnommée ainsi car cette professeur de français dans un lycée stéphanois, s'est spécialisée dans le social. La mistoufle et emmerdes quotidiennes du vulgum pecus stéphanois ou forézien en général, c'est pour elle. Dans sa croisade elle est parfois secondé par un autre pigiste, le Séminariste. Dans l'esprit « tordu » de Valbo c'est le pendant féminin de Zorro - d'où son surnom - mais sans Bernardo. Et Tornado ne lui est utile que pour aspirer les moutons sous les meubles. 
Sportex. 
  Professeur d'EPS spécialisée - logique - dans le sport. Surtout les scandales, les miasmes s'insinuant dans les vestiaires, les stades, les équipes pros ou amateurs. Les remugles d'embrocation chatouillent ses narines aussi bien qu'une banale eau de toilette, du genre Kipu de chez Schlingo n° 5. Un vrai chien de chasse, la truffe au vent, à l’affût de la moindre malversation. Nelson Valbo l'a surnomme ainsi parce qu'elle absorbe le moindre ragot mais il lui donne un autre surnom, pas très distingué celui là - il ne lui dira jamais - de « morbaque des vestiaires ». Après avoir lu un de ses articles, ça gratte toujours. Jérémy d'Echo est toujours là pour calmer les démangeaisons. 
  Passons à la partie masculine. 
Le Séminariste. 
  Comme les filles, il fait partie du corps enseignant en tentant de farcir le « pâté » d'un bon nombre de mouflets boutonneux qui s'en tape le coquillard, de conjugaisons, d'accord de verbe et de compléments d'objets directs ou indirects. Dès qu'on le rencontre on a l'impression d'être en face de Norman Bates. Psychose ça vous dit quelque chose ? Zieutez la photo, cela vous remettra la bobine du gars en mémoire. 
         

       Zieutez l'affiche du film tourné par Sir Alfred Hitchcock. 



  Ça y est c'est mémorisé ? Et bien le Séminariste arbore parfois le même sourire mais son surnom est surtout dû à son style vestimentaire. Perpétuellement en deuil. C'est noir et gris ou gris et noir. Des tifs aux grolles c'est la même charte chromatique. Le nuancier Pantone doit être un mystère pour lui. Nelson Valbo se demande parfois si une interview ne ressemble pas à une séance d'exorcisme et s'il ne fait pas calculer aux élèves la racine carrée de 666 lors de séances de colle. Néanmoins c'est un bon trousseur de paragraphe. En accord avec son style vestimentaire , il est plutôt porté sur le mysticisme, l'occultisme, la sociologie. Cela lui vaut d'être soumit aux blagues, pas toujours fines, de son collègue, le Doctor Zicmu. 
Doctor Zicmu. 
  Parlons en de ce toubib. Un genre d'Ozzy Osbourne - pour le look - sans stéthoscope spécialisé dans la musique - d'où son surnom - et le cinéma. Tout ce qui est rock, blues rock, pop rock, toutes bonnes notes à se fourrer dans les cages à miel et toutes pelloches underground à coller sur ses rétines ne lui est pas inconnu. Que ce soit des légendes ou des gratteurs anonymes, il donne son avis sur tout. Les médocs du Doctor Zicmu ne sont pas remboursables mais font du bien par où que ça passe. À part ses critiques, il officie en tant que disquaire dans un bouclard du centre-ville. Par chance, la rédaction dans son ensemble apprécie ses ordonnances délivrées chaque semaine. 
Scouser.
  Bien que ne faisant pas partie des « journaleux », le surnommé Scouser est apprécié non seulement pour sa maîtrise de la PAO mais aussi pour son goût pour la Britpop, le rock, le glam rock. Et aussi pour son amour pour le football britannique et pour les Reds de Liverpool en particulier. Pour lui, rock et foot vont ensemble. Liverpool FC, Man U, Millwall, Charlton Athletic, Wolverhampton, Rod Stewart, Slade, Adam and the ants, T Rex, non aucun secret pour lui. Son ange gardien s'appelle Bill Shankly. 
  Partageant ses points communs avec Sportex et le Doctor Zicmu cela donne lieu à des discussions enflammées. S'il était anglais il serait un scouser, un Liverpuldiens pure jus, un Merseysider - le Merseyside est le nom du comté où est située Liverpool - . Anfield road est son temple et Bill Shankly son saint patron. He'll never design alone
  Et last but not least, il y a les différents stagiaires ayant pianotés, photocopiés, mis en page et proposés du café tout au long de leurs missions. Une des conditions d'embauche est, aussi farfelu soit-elle, leur éducation musicale. La « variétoche » est un crime de lèse-majesté, un sacrilège auditif. Nelson Valbo est en partie chargé de cette mise en condition. 
  Sur ce, à bientôt... pour une prochaine autopsie. Bonne lecture !     
   
       
   

12/01/2017

Qui est qui et qui fait quoi ? 

Jérémy d'Echo 
 Voici est troisième personnage et pas des moindre, puisqu'il est à l'origine de la carrière de Nelson Valbo. Contrairement aux deux premiers - voir les articles du 22/12/2016 et du 10/01/2017 - il ne subira aucune éclaboussure lors de l'enquête. Néanmoins il y apporte sa pierre. Et pour cause.   
Qui est-il ? 
  Jérémy d'Echo n'est rien de moins que le patron et le rédac'chef de Signé Furaniax !, le poil à gratter au tirage hebdomadaire. La création, la « chose » de cet ancien grand reporter. Le virus de l'information lui a été inoculé au cours de la Seconde Guerre Mondiale alors qu'il rédigeait et transmettait des messages dans les locaux de la BBC ou quelques articles à destination des Forces Françaises Libres. C'est durant cette période que naîtra une forte amitié avec le père de Nelson Valbo, Georges Valbo. Lesquels, après la guerre couvriront les conflits en Israël, Indochine, Corée, Afrique, où Georges Valbo disparaîtra dans un accident. Jérémy d'Echo est de la génération des correspondants de presse comme Jacques Sallebert, qu'il rencontrera en Israël et en Indochine ainsi que Lucien Bodard et Jacques Chancel, qu'il croisera aussi dans la moiteur envoûtante et vénéneuse de l'Indochine. De décolonisation en guerres civiles, sous presque toutes les latitudes, il aura noirci des pages et des pages d'articles. Après avoir intégré le quotidien régionale La Tribune - Le Progrès, qu'il quittera des années plus tard en désaccord avec la nouvelle direction, il se lançera dans l'aventure Signé Furaniax !. En débauchant Nelson Valbo au passage. 
Est-il un bon patron ?  
 Il est un peu paternaliste avec la jeune équipe, qui n'hésite pas à bousculer ses méthodes jugées - parfois - dépassées. Il s'accroche parfois avec son « élève ». Le carnet d'adresses du « Citizen Kane du Crêt de Roch », comme le surnomme Nelson Valbo, est grandement utile au petit journal, aussi bien pour des interviews que pour négocier ou éponger une dette. C'est un patron à l'ancienne dont le « canard » est sa danseuse. 
A t-il un ou des signes particuliers ? 
 Au prix Albert Londres qu'il aurait largement mérité, il préfère garnir ses étagères d'une collection de dessins animés ou de films d'animations. Il est également grand amateur de cigares - Partagas - au détriment des poumons de l'équipe lors des conférences de presse. 
  Sur ce, à bientôt... pour une prochaine autopsie. Bonne lecture !  
          

10/01/2017

Qui est qui et qui fait quoi ? 

Gena Landrow 

  Pour faire vivre des personnages, leur donner de l'épaisseur, rien de mieux que d'esquisser le portrait de certains d'entre eux. Le second personnage est obligé de plonger ses mains dans le panier de crabes. La galerie continue avec: Gena Landrow. Ne vous faîtes pas pincer ! 
Quelle est l'origine de son nom ? 
   Il y a des personnes et notamment des actrices qui ont un je-ne-sais-quoi de marquant, le petit « truc » qui fait que l'on se souvient d'elle. L'interprète de Tony Rome est dangereux (1967), Une femme sous influence (1974), Gloria (1980) entre autres pelloches mythiques et qui était la muse de John Cassavetes (1929-1989) inspira ce nom. Sonnez tambours ! Résonnez trompettes ! Gena Landrow n'est que l'anagramme de Gena Rowlands, icône multirécompensée du cinéma américain. Frottez vos mirettes, je vous présente l'icône. 

The legend !!... 

Comme je suis sympa, je vous présente le couple mythique - pour les cinéphiles, pour les autres, un peu de culture vous fait du bien - . 


Gena Rowlands et John Cassavetes

 Un autre couple mythique - au cinéma, pas dans la vie - . 


Vous l'avez reconnu j'espère ! 
C'est... C'est... Peter Falk (Colombo, voyons !... )
À voir ou à revoir impérativement !



Quel rôle joue t-elle ? 
  Gena Landrow ou plutôt le capitaine Landrow est le second personnage important (côté fréquentable). Outre le fait quelle soit membre de la maison Royco - allusion culinaire  à la première marque de soupe industrielle en 1952 - . « Ah ! La bonne odeur de poulet... C'est surement du Royco ! », était le slogan de l'époque. Vous pigez l'allusion, j'espère ! Elle est aussi une ex élève des Beaux-Arts au cours de laquelle elle fit connaissance de Nelson Valbo. Après des retrouvailles glaciales, elle deviendra un atout important pour le journaliste, lui évitant des ennuis avec ses collègues de la pension Poulardin. Selon les circonstances, il « oublie » de lui renvoyer l'ascenseur.  
Parfois, elle semble très proche du journaliste ? 
  Avoir assisté aux mêmes cours, participé à de nombreuses fêtes, entre rouquemoute et spaghetti, entre élèves - elle s'en souviendra - et aussi l'attirance qu'elle éprouvait pour Nelson Valbo, fait qu'elle se confie volontiers à lui. La réciproque n'est pas toujours au rendez-vous. 
Côté vie privé, c'est le carnaval ou Waterloo morne plaine ? 
  C'est la Bérézina. En tant qu'officier de police, elle a dû encaisser et encaisse durant l'enquête des situations particulièrement éprouvantes. Dans son esprit - et probablement dans celui du journaliste - elle est un « éboueur social » - qui ramasse la merde après avoir tentée de déboucher les chiottes de la société. Pour tenir le choc, elle franchit parfois la ligne... blanche. Ce qui à la longue à bousillé son mariage. Nelson Valbo ne semble pas attristé par cette situation, il ne blairait pas son mari. Par jalousie ? Nul ne le sait. 
Cette ligne blanche, nuit-elle à sa carrière, à l'enquête ? 
  On ne sait pas - « Pt'êtes bin qu'oui !... Pt'êtes bin qu'non !... ». Mais ses qualités ne sont pas remisent en cause puisqu'elle bénéficiera d'une erreur stratégique d'un - éphémère - remplaçant.  
  Sur ce, à bientôt... pour une prochaine autopsie. Bonne lecture !   

Célébration annuelle 

  Quoique vous fassiez, que vous pensez, cela revient toutes les années (comme la déclaration des impôts). Que vous fassiez un pèlerinage quotidien à Sainte-Mistoufle, que vous déposiez un ex-voto  pour Saint-Chôm'du à Saint-Paul Emploi, que vous parveniez à lâcher la queue du Diable ou que vous conjuguiez je m'aime à tous les temps Signé Furaniax ! vous souhaite: 

Bananier ! Pomme sautée !!...