10/01/2017

Qui est qui et qui fait quoi ? 

Gena Landrow 

  Pour faire vivre des personnages, leur donner de l'épaisseur, rien de mieux que d'esquisser le portrait de certains d'entre eux. Le second personnage est obligé de plonger ses mains dans le panier de crabes. La galerie continue avec: Gena Landrow. Ne vous faîtes pas pincer ! 
Quelle est l'origine de son nom ? 
   Il y a des personnes et notamment des actrices qui ont un je-ne-sais-quoi de marquant, le petit « truc » qui fait que l'on se souvient d'elle. L'interprète de Tony Rome est dangereux (1967), Une femme sous influence (1974), Gloria (1980) entre autres pelloches mythiques et qui était la muse de John Cassavetes (1929-1989) inspira ce nom. Sonnez tambours ! Résonnez trompettes ! Gena Landrow n'est que l'anagramme de Gena Rowlands, icône multirécompensée du cinéma américain. Frottez vos mirettes, je vous présente l'icône. 

The legend !!... 

Comme je suis sympa, je vous présente le couple mythique - pour les cinéphiles, pour les autres, un peu de culture vous fait du bien - . 


Gena Rowlands et John Cassavetes

 Un autre couple mythique - au cinéma, pas dans la vie - . 


Vous l'avez reconnu j'espère ! 
C'est... C'est... Peter Falk (Colombo, voyons !... )
À voir ou à revoir impérativement !



Quel rôle joue t-elle ? 
  Gena Landrow ou plutôt le capitaine Landrow est le second personnage important (côté fréquentable). Outre le fait quelle soit membre de la maison Royco - allusion culinaire  à la première marque de soupe industrielle en 1952 - . « Ah ! La bonne odeur de poulet... C'est surement du Royco ! », était le slogan de l'époque. Vous pigez l'allusion, j'espère ! Elle est aussi une ex élève des Beaux-Arts au cours de laquelle elle fit connaissance de Nelson Valbo. Après des retrouvailles glaciales, elle deviendra un atout important pour le journaliste, lui évitant des ennuis avec ses collègues de la pension Poulardin. Selon les circonstances, il « oublie » de lui renvoyer l'ascenseur.  
Parfois, elle semble très proche du journaliste ? 
  Avoir assisté aux mêmes cours, participé à de nombreuses fêtes, entre rouquemoute et spaghetti, entre élèves - elle s'en souviendra - et aussi l'attirance qu'elle éprouvait pour Nelson Valbo, fait qu'elle se confie volontiers à lui. La réciproque n'est pas toujours au rendez-vous. 
Côté vie privé, c'est le carnaval ou Waterloo morne plaine ? 
  C'est la Bérézina. En tant qu'officier de police, elle a dû encaisser et encaisse durant l'enquête des situations particulièrement éprouvantes. Dans son esprit - et probablement dans celui du journaliste - elle est un « éboueur social » - qui ramasse la merde après avoir tentée de déboucher les chiottes de la société. Pour tenir le choc, elle franchit parfois la ligne... blanche. Ce qui à la longue à bousillé son mariage. Nelson Valbo ne semble pas attristé par cette situation, il ne blairait pas son mari. Par jalousie ? Nul ne le sait. 
Cette ligne blanche, nuit-elle à sa carrière, à l'enquête ? 
  On ne sait pas - « Pt'êtes bin qu'oui !... Pt'êtes bin qu'non !... ». Mais ses qualités ne sont pas remisent en cause puisqu'elle bénéficiera d'une erreur stratégique d'un - éphémère - remplaçant.  
  Sur ce, à bientôt... pour une prochaine autopsie. Bonne lecture !   

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