29/03/2017

Tranche de vie: 

Un nom au fil des pages. 

  Certaine éléments de l'enquête mené par Nelson Valbo proviennent d'un livre paru en 1979, édité par une grande maison d'édition parisienne. Le sujet était si brûlant que l'éditeur le retira de son catalogue suite à des menaces qu'il confirmera lors d'une émission littéraire animée par B. Pivot. Le fondateur de cette maison d'édition quittera la maison d'édition en 1991. Le sujet du livre était si brûlant que l'auteur du livre qu'il décédera d'un « infarctus » en 1978. Il est à noter que deux autres journalistes ont perdu la vie au cours de l'enquête; de façon violente. Celle de l'auteur fut sans doute tout aussi dramatique mais l'on a préféré l'a trouver « naturelle ». 

Quel est son nom et quel était le sujet de l'enquête ? 

   « L'Affaire Frankenheim » traite d'une banque privée allemande « aryanisée » en 1936 par les nazis. En 1942, une partie des biens personnels des propriétaires juifs furent transférés à la SS; sans que ceux ci ne soient inquiétés jusqu'à ce que la Gestapo les arrête suite à la tentative d'assassinat d'Hitler, le 20 juillet 1944. Ils seront ensuite libérés par les Alliés. Laszlo Deutsch évoque cette partie de l'histoire de cette banque, jugée opaque sur bien des plans. Suite à la disparition de l'auteur, un de ses amis retranscrira le manuscrit et le fera éditer sous le nom de l'auteur.  

Quel était le nom de cette banque et existe t-elle toujours ? 

  Frankenheim est un nom fictif mais la véritable identité fut facile à deviner, si facile que Laszlo Deutsch l'aura payé de sa vie. La thèse de sa mort naturelle tient aussi facilement que le nom fictif utilisé. Cette banque s'appelait et s'appelle Sal. Oppenheim, en 2010 elle fut rachetée par la Deutsche Bank et s'est réinstallée à Cologne qu'elle avait quittée en 2007. 
   « La seule chose qui puisse les terroriser, aujourd'hui, c'est la publicité. Quand la vérité aura éclaté, il sera trop tard pour qu'ils s'en prennent à l'auteur. Ils pourront, évidemment, déformer ou détruire certaines preuves. Mais ils feront l'impossible pour mourir tranquillement, rassurés à la pensée de leurs secrets inviolés. » 
  Ce fut l'un des derniers si ce n'est le dernier commentaire fait par Laszlo Deutsch avant son « infarctus ». Il est possible de dénicher ce livre chez un bouquiniste dont voici la couverture. 




  Si vous le dénicher chez un bouquiniste, n'hésitez pas achetez le. Si des pans de l'Histoire contemporaine vous intéresse, sinon, je n'sais pas, restez avachie sur un canapé en matant des individus imbus de leur personne au QI proportionnelle à l'épaisseur d'une page de livre. La curiosité intellectuelle n'est pas un vilain défaut. 
Sur ce, à bientôt... pour une prochaine autopsie. Bonne lecture !  

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